Journée du 1er mai

Publié le par Mickaël HIRAUX

Nous sommes réunis aujourd’hui pour commémorer l’évènement tragique qui endeuilla le 1er mai 1891 à Fourmies.

Ce matin-là, à l’occasion de la journée internationale du travail créée en 1889, les ouvriers avaient porté leurs revendications à la mairie de Fourmies.

C’est donc une tradition que je restaure en donnant la parole aux syndicats dans le hall d’honneur de l’hôtel de ville en présence des fourmisiens et de la presse.

Dans l’après-midi du 1er mai 1891, a été organisée une manifestation où se mêlaient les travailleurs et leurs familles. Ils n’étaient pas armés.

L’incompréhensible c’est produit. Tout est allé très vite. La troupe appelée sur place a reçu l’ordre de tirer. Le bilan est terrible. 10 morts dont plusieurs adolescents et enfants et une trentaine de blessés

La réprobation pour cet acte a eu un retentissement national. Jaurès et Clémenceau l’ont évoqué.

Bien sûr, cette tragédie ne pourrait se dérouler de nos jours dans un pays comme le nôtre. Cependant, un tel drame illustre bien évidemment jusqu’au paroxysme à quel point peuvent conduire l’incompréhension et les crispations entre les différents groupes composant notre société.

Nous sommes parfois, les uns et les autres, enclin aux affrontements souvent stériles.

Essayons donc à chaque fois de privilégier entre nous le dialogue, l’écoute de l’autre.

C’est à cette condition que nous pourrons créer des relations constructives entre les acteurs de notre vie économique et sociale.

En tout cas pour ma part, c’est ce principe et cette attitude que j’adopterai tout au long de mon mandat.

 

Journée du 1er mai
Journée du 1er maiJournée du 1er maiJournée du 1er mai
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :